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03-05-2024
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Sujets islamiques-Sujets divers-Leçon (055) : Épreuve de l’adaptation aux actualités.
   
 
 
Au Nom d’Allah, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux  
 

  Louanges à Allah, Le Seigneur de l’univers, que la Bénédiction et la Paix soient sur notre maître Mohammad, le probe et le digne de confiance. Ô Allah ! Notre connaissance se limite aux sciences que tu as permis que nous apprenions. Tu es le Seul Connaisseur, Tu es le Sage. Ô Allah ! Aide-nous à apprendre ce qui peut nous être utile ; Fais que notre science nous soit rentable ; Fais accroître notre savoir. Aide-nous à distinguer le vrai et à le suivre ; Aide-nous à discerner le faux et à l’éviter. Fais que nous mettions en vigueur le meilleur des discours que nous écoutons ; Fais-nous compter par Ta Miséricorde dans le rang de Tes serviteurs vertueux.
***

Épreuve de l’adaptation aux actualités :

  Chers frères, en raison de son importance cruciale, j’ai pensé à soulever ce sujet dans notre conférence qui voici, et ce, en m’appuyant sur le hadith du Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) dans lequel il a dit en parlant des épreuves :

((Vous serez sujets à d’innombrables épreuves ténébreuses qui s’abattront sur vous et qui seront pareilles à la nuit obscure…))

Ahmad d’après abû Mouwaïhiba

  Nous vivons actuellement l’époque des Épreuves proprement dites, dont la plus manifeste s’avère être celle de l’adaptation aux actualités. Il est des gens qui se mettent délibérément en harmonie avec les faits et les circonstances qui se présentent à eux au détriment de leur religion, mais quel en serait le fruit ? Lorsqu’on se laisse persuader dans les profondeurs de notre âme que nous n’observons pas la méthode d’Allah, exalté soit-Il, dans les plus petits détails de notre vie, la tiédeur nous envahit et nous nous trouvons de plus en plus éloignés d’Allah, exalté soit-Il. Certains peuvent se défendre par avancer qu’ils ne commettent pas de grands péchés ; c’est effectivement une grande grâce, mais il faut avoir présent à l’esprit que les péchés mineurs peuvent avec le temps, atteindre le rang de péchés majeurs à force d’être commises.

  Lorsque le Musulman s’annonce avoir des nerfs à toute épreuve et se soucie en premier lieu, de s’adapter au milieu dans lequel il vit, de l’accepter, de s’y soumettre en se défendant par des arguments fragiles, en prétendant qu’il s’agit d’une épreuve générale qui n’épargne personne, qu’il est impuissant à changer les faits, que la société dans son intégralité s’y laisse aller, que les circonstances sont pénibles, qu’il suffit en cette époque d’épreuves de se conformer au dixième des instructions de la religion pour obtenir le salut… En vérité, ces paroles ne sont employées que pour dissimuler la vérité: celle de l’adaptation aux actualités qui se présentent.
  Chers frères, nous devons mettre au point une réalité assez méticuleuse, la religion implique des questions soumises aux limites divines qu’il ne faut absolument pas surpasser et des questions proportionnelles. Les questions de caractère positif sont proportionnelles alors que celles de caractère négatif appartiennent aux limites divines. Ce qui revient à dire qu’en se détournant des actes illicites nous devons respecter les limites d’Allah, exalté soit-Il, car nous devons nous tenir à distance des actes illicites quelque insignifiants seraient-ils autrement nous risquons de perdre toute contenance et de glisser la pente des désobéissances pour finir au fond du gouffre.

Les fruits de la religion ne sont accessibles que par l’obéissance à Allah :

  L’être humain est par nature en perpétuel mouvement ; le péché quelque minime soit-il, le conduit inéluctablement à un péché plus grand. En s’égarant dans notre raisonnement nous risquons de perdre pied et de nous trouver dans le pétrin d’un péché plus grave ; le Musulman pour ainsi dire, poursuit son ascension vers Allah par ses bons actes ou alors il perd la maîtrise de la situation et dévale la pente des péchés car il ne peut jamais rester dans un équilibre stable.
  L’épreuve qui vient à la tête des signes avant-coureurs qui marquent la Fin du Monde se définit par l’adaptation corps et âme, aux circonstances qui se présentent sans prendre la peine d’y remédier.
  Lorsque l’homme se laisse adapter aux faits et aux situations, ressent très vite qu’il n’observe pas la Méthode d’Allah, exalté soit-Il, dans sa vie, qu’il le veuille ou non et qu’il en soit satisfait ou non ; cette sensation profonde le bouleverse et risque de rompre tout lien qu’il avait auparavant établi avec Allah exalté soit-Il. S’il ne communique plus avec Allah, exalté soit-Il, il ne pourra plus profiter des avantages de la religion : la quiétude lui fera défaut, la satisfaction lui fera défaut, la sagesse lui fera défaut, la miséricorde lui fera défaut. Au fond, toutes ces perfections sont un don d’Allah, nous les acquérons par la Salât. Mais en commettant les péchés mineurs ou en négligeant l’accomplissement des cultes, nous percevons un voile qui nous sépare de notre Créateur, nous nous trouvons dans une situation assez misérable et piteuse : d’une part, nous ne sommes plus ce croyant qui profite de sa foi, d’autre part nous ne sommes pas le mécréant qui serait satisfait de sa mécréance. Nous n’aurons pas su bénéficier des options de la mécréance qui sont pourtant variées.
  A vrai dire, le mécréant estime que tout dans la vie lui est permis, ‘l’interdit’ n’a pas de place dans son vocabulaire. Ce mécréant part d’un pied ferme, et se montre résolu dans ses intentions car il ne respecte aucune limite, ses rencontres sont louches, il fait honneur à des plats qui violent la loi islamique, il se permet tous types d’activités commerciales. De surcroît, il n’a cure de conclure des transactions qui prêtent au soupçon avec des individus suspects pour mettre au point des projets douteux. Il puise sa puissance de l’ampleur de ses manœuvres qui à leur tour découlent de la transgression des confins ; en un mot, il ne respecte aucune loi divine.
  Le croyant par contre, se tient aux limites qu’il ne se permet pas de dépasser.
  Ceci dit, le croyant qui se laisse aller aux péchés mineurs, s’adapte aux actualités, accepte les faits tels qu’ils se présentent, ne cherche jamais à réformer le statut quo tout en étant hanté dans son for intérieur que la distance qui le sépare de la voie d’Allah, exalté soit-Il, ne fait que s’accentuer… ce croyant a perdu les critères observés par les Musulmans, se trouve dans l’inaptitude de semer les fruits de sa foi, en même temps, il ne passe pas pour être mécréant- s’il est permis à la rigueur de faire usage de ce terme - qui jouit pleinement des manœuvres absurdes de tout mécréant, loin de toute limite et de toute barrière. Il ne fait partie ni des uns ni des autres ; ce type de gens est d’ailleurs signalé dans le Coran :

( Ils sont indécis (entre les croyants et les mécréants,) n’appartenant ni aux uns ni aux autres.)

Sourate 4, AN-NISAA’ (LES FEMMES) : 143.

  Somme toute, tu ne peux tirer profit des fruits de la religion que par ton obéissance à Allah. L’obéissance porte sur deux points: celui du délaissement et celui des dons. Le délaissement doit être soumis aux limites.
  Le dépôt des carburants est le meilleur exemple qui illustre cette notion ; tu es complètement libre de remplir la moitié du réservoir, ou d’en remplir les 80% de sa capacité ou encore les 10%, l’important serait de le garder bien fermé. Les limites sont observées en ajustant le dispositif servant à fermer, et le plein du réservoir se fait d’une façon proportionnelle.

 La fermeture du dépôt serait ou non hermétique, la question ne souffre d’aucune autre solution. Si le dépôt est bien fermé, le liquide ne pourra jamais passer et y restera préservé un temps indéterminé ; si le dépôt est percé d’un petit trou l’emmagasinage du liquide se réduira à un mois, si le trou est plus grand, le carburant peut rester stocké deux semaines, deux jours ou encore une heure, cela dépend des dimensions du trou.
  En un mot, la fermeture hermétique se rattache aux limites alors que la fermeture peu solide est proportionnelle.
  Les grammairiens de langue arabe reconnaissent l’existence de verbes qui n’admettent absolument pas la forme du superlatif ; nous disons qu’une personne est morte ; la forme « plus morte » n’existe pas, nous ne pouvons dire qu’un tel est plus mort qu’un autre ; la mort est une question de limite, la mort n’a qu’une seule forme: elle s’explique par l’âme qui se sépare du corps.
  Tout compte fait, il faut faire observer les limites dans les questions négatives, mais dans les questions positives nous pouvons tenir compte des proportions ; car si les questions négatives ne se réalisent pas, le résultat sera relatif.

Les cultes dans les religions positivistes sont aisés :

  Chers frères, le séjour de l’être humain sur terre n’est qu’éphémère, le temps est précieux et la vie est assez compliquée. Cela dit, nous ne devons pas laisser passer les heures qu’il nous est prédestiné de vivre gratuitement en nous privant de cueillir les fruits de la religion, de plus, nous ne devons pas nous permettre de disposer des libertés auxquelles s’adonne le mécréant par ses actes déplacés puisqu’il ne respecte aucune limite et ce, pour éviter d’être sujet à l’épreuve de l’adaptation aux actualités à laquelle nous pouvons être exposés à la fin du monde ; les versets du Coran appuient cette notion :

( Ils dirent : « Es-tu venu à nous pour que nous adorions Allah seul, et que nous délaissions ce que nos ancêtres adoraient ? )

SOURATE 7, AL-A˒RĀF (Les Murailles) : 70

( Ils dirent : « Ô Ṣāliḥ, tu étais auparavant un espoir pour nous. Nous interdirais-tu d’adorer ce qu’adoraient nos ancêtres ? )

SOURATE 11, HŪD : 62

( Ils dirent : « Est-ce pour nous écarter de ce sur quoi nous avons trouvé nos ancêtres que tu es venu à nous, et pour que la grandeur appartienne à vous deux sur la terre ? )

SOURATE 10 YŪNUS - (JONAS) : 78.

  La plupart des peuples qui se sont opposés à leurs Prophètes ont présenté en arguments qu’ils suivaient la méthode de leurs ancêtres, ce qui signifie qu’ils se sont adaptés aux faits qu’ils ont trouvés. Ces versets dans leur ensemble, démontrent la réalité de l’épreuve qui consiste à s’adapter aux actualités. Autrement dit, la personne qui invite les gens à avoir foi en Allah, exalté soit-Il, peut suivre l’une de deux voies: ou bien elle cherche à les élever jusqu’à les amener à adopter les lois islamiques ou alors elle se rabaisse vers eux en justifiant leurs comportements d’une calamité qui atteint tout un chacun, d’une nécessité qui s’impose ; nous voyons ce prédicateur céder progressivement aux limites qu’il respectait auparavant, or, à mesure qu’il cède dans ses convictions, il s’adapte de plus en plus aux actualités dans l’espoir de gagner une célébrité. Au fond, la religion n’occupe plus une place prioritaire pour lui. Lorsque les obligations de la religion diminuent, la religion devient une cause facile.

 Les adeptes des religions positivistes comptent par milliards en raison de l’absence des lois divines ; il n’y a que de l’alliance, des rites, des cérémonies religieuses, des mouvements, des moments de pause, des gestes articulés, des murmures, des lectures insensées ; Allah, exalté soit-Il, a décrit ces adorations et ces comportements dans le Coran :

( Et leur prière, auprès de la Maison, n’est que sifflement et battements de mains )

SOURATE 8, AL-ANFĀL (LE BUTIN) : 35

  Force est de constater que les adorations dans les religions positivistes sont une question assez aisée. Mais l’homme sincère ne cherche jamais à se rabaisser au niveau des gens, il ne vise pas non plus à les satisfaire, ni à obtenir leur agrément, peu lui importe qu’ils soient comblés ou mécontents, sa préoccupation cruciale serait l’instauration de la méthode d’Allah, exalté soit-Il. C’est pourquoi, j’estime à titre personnel que les prédicateurs sont tenus d’amener les gens à adopter la Méthode d’Allah, exalté soit-Il.

Traits des sectes égarées à travers le passé historique de l’Islam :

  Si tu me demandes de te fournir des définitions sur les sectes égarées à travers l’histoire islamique, je pourrais t’en donner quatre :

1- La réduction des obligations :

  Tout est licite, tout est légal, tout est admis, « ne cherche pas à compliquer les choses », te dira-t-on, « il y a des autorisations en religion » ; « aucun embarras à faire ceci ou cela » ; « nous sommes à la fin du monde, et la période que nous vivons est des plus critiques » ; « les contraintes sont plus que nombreuses et dépassent de loin nos forces » ; « le travail est déjà une adoration » ; « le Prophète en personne choisissait l’issue la plus aisée, vas-y, tu n’as rien à perdre ».
  S’il y a une personne qui donne des fatwas impératives, il y aura d’autres qui en donneront des malléables ; c’est en quoi nous dirons que le premier trait de l’égarement s’incarne dans la réduction des obligations.

2- La déification des gens :

  Le fait de satisfaire une personne est une question facile ; tu gardes des distances avec elle, tu l’abordes courtoisement par un salut, tu la vénères, tu la loues, tu la complimentes, en foi de quoi elle est satisfaite de toi, mais c’est toujours un être humain qui a ses points de faiblesse, elle ne peut prendre connaissance de ton comportement au foyer, ni au travail, ni au marché.

 Tout compte fait, obtenir la satisfaction d’une personne est mille fois plus facile que le fait d’obtenir la satisfaction d’Allah, exalté soit-il, car Allah, exalté soit-Il, est au courant de ta conduite et de ton comportement. Lorsque la nation s’écarte de sa religion elle se permet de restreindre les obligations et revêt les gens d’un caractère sacré.

3- L’adoption de textes positivistes :

  Il m’est arrivé aujourd’hui, de suivre un convoi funèbre, la personne chargée de réciter des versets coraniques en faveur du mort a fait le nécessaire en mentionnant le nom de la personne morte et autres détails, or à la fin, elle a dit : « Quiconque porte sur ses épaules la civière mortuaire une distance de dix pas se verra absout de quarante péchés majeurs »
  Quels sont au fond, les péchés majeurs ? La fornication, le meurtre, le faux témoignage, l’alcoolisme, … D’après ce hadith controuvé (mawdû’), n’importe qui peut commettre quarante péchés majeurs en une journée puis se rendre au cimetière pour faire dix pas en portant la civière mortuaire sur ses épaules, et les quarante péchés majeurs seront remis !! Quelle est donc cette religion ?
  Cette religion exige des recherches, des preuves évidentes, mais de là à écouter des gens articuler des sons pour ne rien dire, croasser en tissant des mensonges sous prétexte que c’est de la religion ??
  Tel est le problème des Musulmans.
  La déification des gens et leur glorification est un procédé aisé ; si tu adresses une louange à quelqu’un il te croit, si tu te retiens de lui en adresser il se trouve mal à l’aise ; les louanges deviennent une exigence quotidienne pour lui. Par conséquent, la déification des gens, la réduction des obligations religieuses, l’adoption de textes positivistes si nombreux soient-ils, et pour comble la tendance agressive, tous ces traits ont pris de l’ampleur. Si tu t’opposes, si tu critiques, si tu présentes des preuves, si tu portes conseil, si tu encourages à la vertu et réprimes le vice tout devient sens dessus dessous, car tu as troublé la sérénité de certains gens.

L’adaptation aux actualités et le délaissement de la loi divine :

  Chers frères, cette épreuve est des plus grave à mon avis, cette épreuve a gagné du terrain, le monde islamique dans son ensemble de l’est à l’ouest, est sujet à cette épreuve. Les lois divines ne sont ni observées ni respectées au sein des foyers, ni dans les marchés, ni dans les magasins. L’inauguration de n’importe quel projet se trouve accompagnée d’une bouteille de vin, or nous sommes des pays qui professent l’Islam comme religion ; l’identification aux européens et à leurs habitudes devient malheureusement, monnaie courante dans les pays islamiques, l’inauguration d’une banque exige à tout prix, des bouteilles de vin et la coupe du ruban inaugural.

 Chers frères, je suis dans l’impuissance de faire état d’une liste qui évoque l’adaptation aux actualités car elle sera assez longue ; il est des fois où le fait de porter ses affaires personnelles est jugé comme un signe de grossièreté et de discourtoisie, bien que le Messager d’Allah (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) ai dit :

((Celui qui se charge de porter ses affaires personnelles est innocenté de tout signe d’orgueil))

Al-Quda’i, ad-Daylami d’après Djaber élevé jusqu'au Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam), d’après abû Umaamah.

  Dans une autre version (sa marchandise)
  Je souhaite vivement que nous nous distinguions par notre religion. Mais un Musulman accompagné de son épouse qui porte le voile islamique, qui fréquente un lieu public où la musique est diffusée avec éclat dans un restaurant, où les femmes à demi-vêtues se déhanchent, où les hommes scrutent de leurs regards les épouses des autres: « les gens se sont habitués à fréquenter le restaurant de temps à autre ». Qui a prétendu que la fréquentation des restaurants est une obligation ou une sunna ? « Tout le monde se rend dans les restaurants, dira-t-on, il faut que nous y allions, nous aussi ». Les actes réfutés sont tellement nombreux. Même les stades où nous nous rendons pour assister à un match de football, sont réfutés, car la cuisse en Islam est désignée comme une awra ou une partie du corps considérée comme intime. L’homme peut aller à la dérive sans faire attention aux détails et sans réfléchir à ses actes.
  Ces lieux ne sont pas adaptés aux Musulmans.

Les prédicateurs sont la catégorie la plus exposée à l’épreuve de l’adaptation aux actualités :

  Honorables frères, les prédicateurs sont sujets à cette épreuve. « Les fatwas sont si nombreux, comment dois-je réagir ? » « Où dois-je cacher mon argent ? »
Il se peut que la personne qui te presse et te demande ton avis sur un sujet quelconque, soit proche de toi ; à force de pression et d’insistance tu cèdes et finis en tant que prédicateur, par lui donner une fatwa qui soit appropriée à ses penchants.
  Un des Cheikhs de l’Azhar a donné une fatwa dans laquelle il a considéré que l’usure est licite en Islam, la réaction fut des plus rapides : le lendemain quatre-vingt-trois-milliards de livres égyptiennes ont été déposés aux banques ! 

  Chers frères, celui qui vise à instaurer une réforme, ou vise à appeler les gens à avoir foi en Allah, ou à faire prévaloir le Vrai, est le plus exposé à cette épreuve. Tu as de l’affection à l’égard des gens de ton entourage qui ont besoin qu’on les prenne en main pour les guider sur la bonne voie, mais de là à leur donner une fatwa qui soit basée sur une désobéissance ! Ils te posent des questions, ils reviennent à la charge, ils insistent si bien que tu te trouves dans l’embarras et tu finis par leur donner une fatwa appropriée à leurs passions.
  Quelques temps plus tard, l’Islam qui était un cube en fer bien en évidence, se trouvera détaché de ses saillies et transformé en une simple balle pour devenir ultérieurement une balle gluante, élastique et extensible.
  Le vocabulaire a changé, les termes ont pris un nouvel aspect, les désobéissances ont changé de titre dans la religion islamique, tel est le problème. La désobéissance est synonyme de souplesse ; la fille libertine ne fait que profiter des vogues ; la personne qui a foi en autre chose que le Coran est dite une personne civilisée ; la personne habile et affable est hypocrite et la personne hypocrite est habile et affable, elle n’a pas d’ennemi, elle arrive à s’entendre avec tout le monde. Là est le problème. La nouvelle terminologie est le problème.
  Chers frères, cette nouvelle terminologie constitue un problème assez grave. Cette terminologie vise à démunir la religion de sa teneur pour qu’elle devienne une simple forme sans fond et un récipient sans contenu.
  Le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) a attiré l’attention à cette problématique en disant :

((Celui qui cherche à obtenir la satisfaction d’Allah en gagnant le mécontentement des gens, Allah le dispensera d’avoir besoin des gens alors que celui qui cherche à gagner la satisfaction des gens en contrepartie de la colère d’Allah, Allah se désintéressera de lui et le livrera aux gens))

At-Thirmidhi d’après Aïcha la Mère des croyants (qu’Allah soi satisfait d’elle).

  En d’autres mots, si tu ne te conformes pas aux faits et aux circonstances qui se présentent à toi et si tu persistes à vouloir obtenir la satisfaction d’Allah, exalté soit-Il, Allah, exalté soit-Il t’accordera Sa Satisfaction et fera que les gens soient à leur tour, satisfaits de toi, par quel moyen ? Nous ne pouvons le déceler. Ils te respectent et te soutiennent par la Volonté d’Allah, exalté soit-Il, bien que tu n’aies pas cédé à leurs passions.
  Durant l’avènement d’Omar ibn abdul-Aziz (qu’Allah soit satisfait de lui), un homme s’est plaint auprès de lui au sujet d’une terre que lui a donnée le père de ce dernier ; Omar ibn Abdul-Aziz l’a lui a ravie par piété. Cet homme a dit : « Ton grand-père m’a fait don d’une terre que ton père (qu’Allah lui fasse miséricorde) m’a ravie ». Le fils d’Omar a répondu : « Tu m’étonnes par ta réaction, tu sollicites la miséricorde d’Allah à celui qui t’a ravi la terre et tu ne l’as pas fait à celui qui t’en a fait don ! » Ces paroles sont sorties du subconscient de cet homme, il n’y a pas réfléchi : « que ton père (qu’Allah lui fasse miséricorde) m’a ravie » Est-il raisonnable de solliciter la miséricorde d’Allah à celui qui t’a ravi un don et tu ne le fais pas à celui qui te l’a offert ? »
  Lorsque tu cherches à satisfaire Allah, exalté soit-Il, au détriment de la satisfaction des gens, tu obtiendras à la fois la satisfaction d’Allah et celle des gens par la Volonté d’Allah, c’est une vérité générale prouvée à travers ce petit événement.
Allah, exalté soit-Il, dit :

(Dis : « C’est Allah». Et puis, laisse-les s’amuser dans leur égarement. )

SOURATE 6, AL-AN˒AM (LES BESTIAUX) : 91.

((Celui qui cherche à obtenir la satisfaction d’Allah en gagnant le mécontentement des gens, Allah le dispensera d’avoir besoin des gens alors que celui qui cherche à gagner la satisfaction des gens en contrepartie de la colère d’Allah, Allah se désintéressera de lui et le livrera aux gens))

At-Thirmidhi d’après Aïcha la Mère des croyants (qu’Allah soi satisfait d’elle).

  Ce hadith semble être le pivot de notre conférence: cherche à gagner la satisfaction d’Allah et ne prête aucune attention aux gens.

Prohibition du Prophète de céder à l’épreuve de l’adaptation aux actualités :

  Le Prophète (Salla Allahou Alaihi Wa Sallam) a dit un hadith dans lequel il interdit aux gens de se livrer à l’épreuve de l’adaptation aux actualités :

((Ne soyez pas crédules en disant si les gens agissent bien, nous leur emboîterons le pas, et s’ils font preuve de tyrannie nous ferons de même ; mais faites que vos réactions soient résolues, si les gens font de bonnes œuvres faites de même et s’ils abusent de droit, ne soyez pas excessifs et injustes.))

At-Tirmidhi d’après Houdhaïfa

  Il est un argument qui dit : si tu veux mettre la Méthode d’Allah, exalté soit-il, à exécution, on te décourage en disant : « La plupart des gens le font, pourquoi crains-tu de le faire à ton tour ? Est-il possible que tous ces gens soient dans le faux ? » Certainement oui, car Allah, exalté soit-Il, dit :

( Et si tu obéis à la majorité de ceux qui sont sur la terre, ils t’égareront du sentier d’Allah)

SOURATE 6, AL-AN’AM (LES BESTIAUX) : 91.

 Il va sans dire que nous assisterons à la fin du monde à des gens qui suivront le mauvais chemin du moment qu’ils se livreront à leurs convoitises, et feront valoir leurs intérêts aux dépens de leurs principes, et leur vie d’ici-bas à leur vie future.

((Ne soyez pas crédules en disant si les gens agissent bien, nous leur emboîterons le pas, et s’ils font preuve de tyrannie nous ferons de même ; mais faites que vos réactions soient résolues, si les gens font de bonnes œuvres faites de même et s’ils abusent de droit, ne soyez pas excessifs et injustes.))

At-Tirmidhi d’après Houdhaïfa

  Par quoi se caractérise la personne crédule ? C’est celle qui dit : « Si les gens font de bonnes œuvres je marcherai sur leurs traces et s’ils tyrannisent les plus faibles je suivrai leur exemple ». Reprenez-vous et soyez fermes dans vos prises de position, identifiez-vous aux gens qui agissent favorablement et évitez d’être tyranniques s’ils abusent. Le croyant est une personne distincte.
  En l’occurrence, l’Islam n’implique pas de « comportement similaire » jusqu’à un certain point ; si quelqu’un fait usage de fraude tu ne devras pas lui rendre la monnaie de sa pièce. S’il te trompe tu ne devras pas le tromper car tu es un croyant. Si ton voisin abuse en te portant préjudice ne lui fais pas subir un préjudice pareil, tu es une personne croyante ; au fond si tu lui rends la pareille, les gens oublieront le préjudice qu’il t’a porté car il a déjà une mauvaise réputation, et évoqueront le tort que tu lui as causé.
  Si l’on ajoute un litre d’eau malodorante à un litre d’eau limpide, seule l’eau limpide deviendra malodorante, car l’eau malodorante ne changera pas de ses propriétés. Ainsi sera-t-il lorsque tu réponds à l’offense par une autre similaire ; ton agresseur est connu pour sa mauvaise conduite alors que tu as la réputation d’avoir de bonnes mœurs ; le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) a dit :

((Le Musulman des derniers temps qui tient fermement à sa religion sera pareil à celui qui serre de la braise entre ses mains))

At-Thirmidhi d’après Anas

  Ton frère pourrait te dire : « Je vis des contraintes au foyer », sa femme le presse, ses enfants le pressent, sa mère, son père, ses voisins, son entourage tout le monde le presse même au travail il vit des contraintes. Nous vivons une époque critique, c’est l’époque des épreuves :

((Vous serez sujets à d’innombrables épreuves ténébreuses qui s’abattront sur vous et qui seront pareilles à la nuit obscure, l’homme se couche le soir en étant croyant et se lève le matin en ayant perdu sa foi ou alors, il se lève le matin en étant croyant pour se coucher le soir en mécréant ; il vend sa religion en échange d’un bien insignifiant de ce bas monde))

Autres types d’épreuves pouvant engendrer de graves déviations :

Entre autres des figures d’adaptation aux actualités se trouve la mixité.

  La mixité implique la négligence de la nature humaine ; l’homme apprécie fortement la femme, n’importe quelle femme ; en cas de mixité et en dehors des signes de courtoisie et de prévenance prononcés par les gens, les hommes sont envahis par des désirs, des aspirations, des épreuves, des séductions… tout cela se passe dans le domaine d’une société saine et peut avec le temps s’aggraver pour se transformer en déviation personnelle ou au contraire sociale ; par conséquent la mixité est une réalité fort horrible et peut entraîner un tas de problèmes aux familles et des difficultés à la société. Lorsqu’Allah, exalté soit-Il, interdit la mixité et que le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) confirme cette interdiction, cela signifie que la mixité est une épreuve sérieuse qui peut donner naissance à des déviations alarmantes dont la moindre s’avère être les infortunes conjugales. L’épouse peut exceller dans un domaine, mais lorsque la mixité fait son intrusion dans ce foyer, cette épouse perd son rang auprès de son mari qui commence à exprimer son irritation, son regret et son emportement d’avoir sa femme pour épouse. Malheureusement lorsque la Sunna ne subvient plus à nos exigences, l’hérésie lui fait place. Par ailleurs, l’adaptation aux actualités se traduit par les appareils que nous nous procurons et qui contribuent à la détérioration de notre moralité. Lorsque l’homme prétend l’existence d’avantages dans ces actualités, comme le vin, et s’appuie sur les Paroles d’Allah, exalté soit-Il :

( Ils t’interrogent sur le vin et les jeux de hasard. Dis : «Dans les deux il y a un grand péché et quelques avantages pour les gens )

SOURATE 2, AL-BAQARAH (LA VACHE) : 219

  Il va sans dire que chacune des désobéissances implique un avantage quelconque, l’exhibition de la parure de la femme est un avantage, elle met l’accent sur la beauté et le charme de la femme mais en même temps, elle provoque la dégradation des mœurs des gens de son entourage ; or la parure est un fait auquel la majorité des gens s’acclimatent.
  Le rang qu’un homme peut gagner se trouve en étroite corrélation avec la vie luxueuse qu’il mène au moment où des gens trouvent la mort à défaut de quelques bouchés. La tendance au luxe a pris de l’ampleur au sein des sociétés humaines, malgré cela les gens commencent de plus en plus à prendre conscience des grâces qu’Allah, exalté soit-Il, nous a octroyées et à les sauvegarder.

La fatwa et la piété :

  J’aimerais dire en l’occurrence, lorsque tu veux t’enquérir sur une question de loi divine, tu peux le faire auprès d’un cheikh qui se connait en la matière, c’est en quoi tu peux avoir la certitude que la fatwa qu’il va te donner te préservera du châtiment d’Allah. Eh bien, non ! le hadith suivant ne te mettra point à l’abri du châtiment d’Allah si tu le mérites quelques distinctes que soient ta clairvoyance et ton intelligence, tu seras inapte à tirer un jugement qui te soit favorable de la bouche du Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) :

((Je ne suis qu’un être humain, et vous portez vos litiges devant moi, mais il se peut que l’un d’entre vous soit plus éloquent qu’un autre et l’emporte par son argument persuasif. Je juge alors en sa faveur selon ce que j’entends de lui. Celui à qui j’attribue une part du droit de son frère, qu’il ne le prenne pas ! Car je n’aurai fait que lui octroyer une part de l’Enfer.))

Al-Boukhari et Moslim d’après Om Salama

 Beaucoup de gens cherchent à justifier leurs actes louches par des fatwas bien qu’il y ait un large écart entre la fatwa et la piété ; la piété l’emporte sur la fatwa ; il m’arrive des fois de tenir des propos bizarres à celui qui me pose une question, je lui demande de se calmer car il y a une fatwa à chaque désobéissance ; « si tu vises à avoir une fatwa, je peux te la fournir, elle est disponible car à chaque désobéissance il y a une fatwa, mais si tu cherches la piété sache que cette issue déplait à Allah, exalté soit-il.

Accepter l’Islam en tant que forme et le refuser en tant que méthode à suivre dans la vie :

  J’aimerais ajouter un détail qui doit échapper à certains frères, l’autre partie ou les adversaires de notre religion sont animés d’un seul souci depuis l’avènement du Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) jusqu’à nos jours, quel est ce souci ? Il s’incarne dans les Paroles d’Allah, exalté soit-Il :

( Ils ont failli te détourner de ce que Nous t’avions révélé, … )

SOURATE 17, AL-ISRAA’ (LE VOYAGE NOCTURNE) : 73.

  En d’autres mots, la méthode est claire et ne souffre d’aucune ambigüité, les adversaires de l’Islam quant à eux, cherchent par tous les moyens à nous faire détourner de notre méthode, ils admettent les mosquées ornées, le folklore islamique, la construction islamique, le patrimoine islamique, les us et coutumes islamiques, les traditions islamiques, mais refusent catégoriquement la loi divine islamique ou la chari’a. Cette Chari’a les tient éveillés, elle représente une source de trouble et d’importunité pour eux. Nous discernons par-là que ce verset couvre les activités des gens hostiles à l’Islam depuis l’époque du Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) jusqu’au Jour de la Résurrection :

( Ils ont failli te détourner de ce que Nous t’avions révélé, [dans l’espoir] qu’à la place de ceci, tu inventes quelque chose d’autre et (l’imputes) à Nous. Et alors, ils t’auraient pris pour ami intime. )

SOURATE 17, AL-ISRAA’ (LE VOYAGE NOCTURNE) : 73

  Nous sommes témoins à présent de l’apparition de termes bizarres : « Ne complique pas les choses » dira-t-on. « Pourquoi tant d’obstination ? » « Pourquoi ce rigorisme ? » « Un tel est accusé de faire preuve d’intolérance religieuse » alors qu’en réalité il respecte sa religion et en observe les instructions, ils le qualifient d’être intolérant. Ils ont traduit sa discipline par l’isolement et son courage par l’insolence ; Allah, exalté soit-Il dit :

( Ils ont failli te détourner de ce que Nous t’avions révélé, [dans l’espoir] qu’à la place de ceci, tu inventes quelque chose d’autre et (l’imputes) à Nous. Et alors, ils t’auraient pris pour ami intime. )

SOURATE 17, AL-ISRAA’ (LE VOYAGE NOCTURNE) : 73

  Tu résous tous les problèmes, si tu réduis de ton intolérance religieuse tu reçois des compliments et des éloges : « Quel homme perspicace, c’est un cheikh idéal à cette époque, il a l’esprit ouvert, il est cultivé et civilisé, il s’ouvre facilement aux idées nouvelles » ; mais s’il se montre intransigeant quant aux lois divines, il sera l’objet de leur raillerie.
  Une femme libertine peut soulever un débat avec un homme de sciences, ce dernier peut la scruter du regard et dévisager sa beauté et son charme ; celui-là souffre d’un problème sérieux. Où est passé sa religion ? Qu’a-t-il fait de sa piété ? N’a-t-il pas entendu dire que le Musulman est tenu de détourner son regard de tout ce qui lui est illicite ? Il a brouillé les cartes, sa vue est trouble, il ne discerne plus le vrai du faux, ni le licite de l’illicite.
  Tu demandes à une femme qui travaille comme danseuse : « Quel est le livre le plus important pour toi ? » « Le Coran » te répondra-t-elle sur le champ.
  Le Coran est à la tête des livres qu’elle lit en même temps, elle se déhanche dans les salles et les amphithéâtres toutes les nuits en étant à peine vêtue ?!!!
  La religion est admissible comme folklore, comme art, comme édifice islamique, comme us et coutumes, comme habitudes, comme plats spécifiques, mais est réfutée comme contrôle du gain, comme contrôle des dépenses, comme non-mixité, comme sincérité parfaite, comme courage, comme conseil donné, comme piété, elle est absolument réfutée.

  Ce problème est celui du monde islamique, les Musulmans affrontent une hostilité sérieuse au sein de leurs pays, sont sujets à l’égorgement et au génocide, ces scènes se déroulent quotidiennement en Iraq et en Palestine, alors que le souci actuel des gens se concentre sur le choix d’une de deux chanteuses, le responsable du concours a reçu quatre-vingt-six millions coups de fil dont chacun coûte des centaines de LS, tels sont les Musulmans de nos jours.
J’ai choisi de soulever ce sujet parce qu’il forme l’objet de souffrance, on accepte l’Islam comme forme, comme cadre, comme art, comme hymne, comme cérémonie mais non comme méthode de vie quotidienne appliquée dans les plus petits détails de notre vie. Des fois, nous éprouvons de la honte à montrer notre religion sous son vrai jour, nous parlons de limites, nous nous adaptons aux actualités et aux faits, nous avons honte d’insérer la polygamie dans nos sujets de débat et nous la jugeons comme étant une conduite barbare et non civilisée bien qu’elle soit légitime.
  Sa femme peut lui recommander d’avoir des relations louches avec les autres femmes et le met en garde d’épouser une seconde femme ; elle accepte que son mari ait des maitresses mais refuse qu’il en épouse une autre « Mon orgueil est en jeu » dira-t-elle pour défendre sa prise de position.
  La déposition des fonds dans les banques usuraires est une opération normale, c’est une adaptation aux actualités ; le voile islamique est réprouvé, la mixité est approuvée ; l’exhibition de la parure de la femme, soit dans le lieu de travail soit dans la rue est un comportement normal. Pire, le père de cette femme fréquente régulièrement les mosquées, sa mère porte le voile islamique, l’aspect islamique prend le dessus à l’intérieur de sa maison, mais cette jeune fille a dévié et s’est détournée de la méthode d’Allah, exalté soit-elle.

Le chemin qui mène vers Allah est infranchissable :

  Chers frères, tant que nous nous tenons à l’écart du Chemin Droit qu’Allah, exalté soit-Il, nous a indiqué, tant que Sa méthode n’est pas observée ni respectée dans notre vie, nous ne pourrons jamais longer le Chemin qui conduit vers Lui.

  Les Paroles d’Allah, exalté soit-Il, m’ont retenu :

( Le jour où ni les biens, ni les enfants ne seront d’aucune utilité, » « sauf celui qui vient à Allah avec un cœur sain».)

SOURATE 26 ASH-SHU’ARĀA’ (LES POÈTES) : 88-89.

  Le cœur sain est celui qui est épargné des désirs qui disputent la Volonté d’Allah, exalté soit-Il ; qui ne croit en aucune information qui s’oppose à la Révélation d’Allah, exalté soit-Il ; qui ne s’appuie que sur la loi divine ; qui ne voue ses cultes qu’à Allah l’Unique. A mesure que nous nous cramponnons aux Ordres d’Allah, exalté soit-Il, nous nous rapprocherons d’Allah, nous récolterons les fruits de la foi et nous trouverons la sérénité. Je tiens à vous prévenir et c’est là, la responsabilité des prédicateurs, gardez-vous de vous adapter aux faits et aux actualités, gardez-vous de vous y conformez encore moins de les accepter malgré leurs vices, leur libertinage, leur négligence dans le dessein de nous abriter de toute forme de critique, de pression. La vie ne dure qu’une heure, acharne-toi à la vivre en adoration.
  Le lieu de résidence où nous vivons est un lieu d’œuvres non un lieu d’espoirs ; la vie exige de fournir de grands efforts, Allah, exalté soit-Il, dit :

( Et quant à ceux qui luttent pour Notre cause, Nous les guiderons sur Nos sentiers. Allah est en vérité avec les bienfaisants. )

SOURATE 29, AL-˒ANKABŪT (L’ARAIGNÉE) : 69.

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